Afrimalin

La startup Afrimalin a été classée à la 3e place du Hackathon L'Arbre à Palabres. Son projet est une base de données des acteurs de l'informel permettant de digitaliser leur collecte et de redistribuer l'épargne via la mobile money et en particulier YUP.

Interview de Mamadou Niane

Quelle est l’histoire de votre projet et le déclic ?

Tout a commencé avec la création d’une solution digitale pour une Association camerounaise, Bayam Selam (ASBY). Cette organisation a mis sur pied un concept qui vise à fédérer tous les acteurs – les bayam-sellam, ces acheteurs en gros qui revendent au détail, les agriculteurs, les éleveurs, les pisciculteurs, les artisans et les transporteurs – intervenant dans les circuits de production et de commercialisation des biens agricoles, et vise l’accroissement de la production et la mise sur pied d’une chaîne de commercialisation à distance.

En quoi votre projet est-il innovant ?

Notre solution propose une véritable collecte des données. Le système digital ou l’application vont faciliter la collecte de l’épargne des adhérents à travers une solution de mobile money.

Que représente le Lab Innovation pour vous ?

C’est un lieu de travail conçu pour optimiser l’innovation. Il représente un environnement unique, encourageant la créativité et le partage d’information.

Qu’attendiez-vous du Lab ?

Le Lab va nous servir à renforcer nos connaissances et à développer des solutions complètes et simples d’utilisation.

Qu’est-ce que cela vous apporte ?

Cela me rendra encore plus innovant dans mon approche personnelle.

Quels sont les bénéfices de votre projet pour le marché africain ?

La gestion digitale des regroupements sociaux en Afrique apporte une vision particulièrement fine et une meilleure classification de l’ensemble des petits métiers qui évoluent de façon informelle ou des PME.

Quel est pour vous le meilleur conseil que l’on vous ait donné ?

Mbala Biloa Marie – la Fondatrice et Coordinatrice Générale d’ASBY – mais aussi les organisateurs et les membres du jury du Hackathon en Côte d’Ivoire m’ont éclairé sur les problèmes auxquels l’association devait faire face, c’est-à-dire, la traçabilité des membres, la collecte de l’épargne sous toutes ses formes, journalière, hebdomadaire, mensuelle. Toutes ces informations précieuses sont autant de pistes de développement de mon projet..