L'Afrique face au réchauffement climatique
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1ère partie : faible contribution mais forte vulnérabilité.
L’Afrique est un contributeur marginal au réchauffement climatique, comptant pour moins de 4 % des émissions totales de gaz à effet de serre en 2020 (en ligne avec son poids dans le PIB mondial, mais significativement inférieur au 17 % de la population mondiale qu’elle représente).
En revanche, la région apparaît comme l’une des plus vulnérables au changement climatique, que ce soit en raison de caractéristiques naturelles intrinsèques (stress hydrique, désertification, etc.) ou de caractéristiques économiques propres (forte dépendance du continent aux activités agricoles, faible développement des infrastructures, niveau de pauvreté encore élevé, etc.).
Dans les années à venir, le réchauffement climatique pourrait avoir des conséquences économiques (perte de PIB) et humaines (populations déplacées, famines, etc.) importantes, alors même que la région reste encore très dépendante de son capital naturel – qu’il soit renouvelable (forêts, terres cultivées et ressources halieutiques par exemple) ou non renouvelable (comme les minéraux et les combustibles fossiles).
Lisez le dernier rapport Risk&Opportunities publié par Clément Gillet dans le cadre des études économiques et sectorielles de Société Générale.