L'important potentiel de croissance des entreprises nippones en Afrique

En Afrique, la population devrait doubler pour atteindre 2,5 milliards d'habitants en 2025, et au Japon, comme ailleurs, l'intérêt des secteurs public et privé pour le continent africain ne cesse de croître.

Pour répondre à cet intérêt croissant, Société Générale, forte d'une connaissance approfondie et d'une solide expérience des marchés africains, a organisé un séminaire pour discuter des opportunités et des défis auxquels sont confrontées les entreprises japonaises qui développent ou prévoient de développer leurs activités en Afrique.

Au cours de ce séminaire, les dirigeants de Société Générale ont présenté à leurs clients l'expertise de la Banque en Afrique, avec ses années d'activité sur le continent et partagé des études de cas réussis.

Raphael Cheminat,Responsable Pays Japon pour le Groupe Société Générale, a ouvert le séminaire auquel ont participé des entreprises japonaises, principalement des entreprises engagées à l'exportation ou à l'étranger, telles que des sociétés commerciales, des fabricants et des sociétés d'ingénierie. Cette session a été suivie d'une intervention de l'économiste en chef du Japon, Takuji Aida,qui a examiné les perspectives des économies africaines.

En début d'année, Société Générale a annoncé son partenariat avec une gande banque africaine, ABSA. Ã€ eux deux, le groupe Société Générale et ABSA sont actuellement présents dans 27 pays du continent.

Les deux banques opérant en Afrique depuis plus d'un siècle, les représentants de Société Générale Ghana et d'ABSA ont présenté aux participants leurs services financiers, ainsi que leur expertise dans l'accompagnement des entreprises japonaises.

Ils ont cité quatre domaines sur lesquels se concentrent actuellement leurs efforts pour soutenir les entreprises japonaises dans leur objectif d'une croissance économique durable des compagnies africaines : le soutien aux PME locales, le financement des infrastructures, le financement des secteurs agricole et énergétique et la banque de détail.

Philippe Le Roch, Directeur des financements à l'exportation pour l'Afrique, a également souligné l'énorme potentiel commercial de l'Afrique dans des secteurs allant des infrastructures de base, dont l'eau et la santé, à des secteurs plus innovants comme la technologie, où les entreprises japonaises ont beaucoup d'expertise.

La solvabilité des entreprises japonaises pour faciliter leur développement en Afrique

Thierry Magnan, Responsable des financements structurés de la Business Unit Réseaux Bancaires Internationaux, Afrique, Bassin Méditerranéen & Outre-mer (AFMO), a commenté : « Bien qu'environ 80 milliards de dollars aient été levés en financements de projets au cours des cinq dernières années, et pour une marge de financement importante pour une croissance commerciale, il reste une marge importante de croissance dans la finance ».

En réponse, Katan Hirachand, Co-responsable, Conseil en énergie et financement de projets, Societe Generale London, a indiqué que les entreprises japonaises ont des avantages incontestables lorsqu'elles prenennt part à des projets africains. Cela s'explique parce qu'elles peuvent les aider à attirer des financements, sous forme d'actions ou de dettes, grâce à la grande crédibilité des entreprises japonaises en termes de fiabilité, engagement à long terme, d'importance des contrats etc.

Alors que le Japon est peut-être en retard sur l'investissement africain par rapport à l'Occident et à la Chine, l'annonce faite à la TICAD7 que le gouvernement japonais investira plus de 20 milliards USD dans le secteur privé africain au cours des trois prochaines années suggère que les entreprises japonaises sont également prêtes à accroître leur présence et leurs investissements en Afrique.

En conséquence, Société Générale – avec son maillage et son expérience – est le partenaire idéal pour accompagner les entreprises japonaises sur le continent.

*La TICAD se réfère à la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique, lancée par le Japon en 1993, en tant que forum de discussion sur une variété de questions, allant de l'économie à la sécurité.

La septième TICAD s'est tenue cette année du 28 au 30 août à Yokohama, en présence de représentants de 42 pays africains, le nombre le plus élevé à ce jour.

Dirigée par le gouvernement japonais, la TICAD est organisée conjointement par les Nations Unies, le Programme des Nations Unies pour le développement, la Banque mondiale et la Commission de l'Union africaine.